La chirurgie plastique des paupières est une opération qui connait une forte demande dans le centre International Carthage Médical. Dans cet entretien un chirurgien plasticien nous apporte des éclaircissements sur cette chirurgie.

Que penser de l’opération des paupières ou blépharoplastie ?

En tant que chirurgien, je ne pousse surtout pas mes clients à la consommation. D’un part, par déontologie, mais d’autre part, parce que certaines d’entre elles peuvent se révéler à risque et que le patient doit en être entièrement informé avant de procéder à l’opération. Pourtant, je n’hésite jamais, si c’est nécessaire, à recommander une opération plastique des paupières. Les résultats sont le plus souvent spectaculaires. La cicatrice est invisible et le coup de jeune assuré.

A partir de quel âge peut-on recourir à cette intervention ?

Dès que le besoin s’en fait sentir. Plus on est jeune, plus le résultat est satisfaisant. Inutile d’attendre que la situation se dégrade. Celles qui raisonnent en estimant que quarante ans est un âge trop précoce pour ce type d’intervention ont tout faux. Ceux ou celles qui ont des poches sous les yeux et, par conséquent, arborent des têtes très fatiguées devraient courir chez le chirurgien. Dommage d’avoir l’air d’un « Droopy » quand on est une bonne vivante ou un bon vivant essentiellement victime de son vieillissement génétique.

Quelles sont les plaintes des patientes les plus fréquentes ?

Typiquement, ce peut être le cas d’une fille très gaie qui a l’air de faire la tête parce qu’elle a les yeux qui tombent ou encore ce peut-être un homme auquel son regard quelque peu « fatigué » donne l’air moins dynamique et qui, par conséquent, en pâtit professionnellement.

Y’a-t-il des modes opératoires différents selon qu’on soit un homme ou une femme ?

Pour les hommes, on va davantage travailler sur le volume de la paupière en passant par la voie trans-conjonctivale, soit l’arrière de la paupière pour enlever la poche de graisse.

Quelles sont les précautions à prendre ?

L’opération est réalisée sous anesthésie locale. Ensuite, il faut prévoir une semaine de désocialisation, le temps que les hématomes se résorbent.

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