Mickey-Rourke-chirurgie-esthetique

La carrière de Mickey Rourke n’a rien d’un long fleuve tranquille. Alors qu’il était promis à un bel avenir sous les lumières de Hollywood, le fantasque comédien a connu un parcours chaotique. Son visage, qui porte les marques de la chirurgie esthétique, y est pour beaucoup.

Les débuts prometteurs de Mickey Rourke au cinéma

Après une enfance difficile, Rourke entame une formation en arts dramatiques à l’Actors Studio. Il y côtoie des acteurs talentueux comme Christopher Walken et Robert De Niro. Grâce à ses interprétations remarquées, Mickey connait une ascension fulgurante. Très vite, le jeune acteur est érigé en « sex symbol » à Hollywood, où il s’impose comme l’un des plus talentueux de sa génération. Adulé par les fans et chouchou d’éminents réalisateurs (Michael Cimino, Francis Ford Coppola…), le Bad boy du cinéma semble promis à une belle carrière.

Sa carrière de boxeur le pousse vers la chirurgie plastique

Alors au sommet de son art, Mickey Rourke multiplie les frasques et adopte un look extravagant. Se désintéressant progressivement du cinéma, il refuse de collaborer avec les meilleurs réalisateurs de l’époque et décline plusieurs rôles dans des films qui deviendront cultes (Rain Man, Pulp Fiction…). A partir de 1994, l’acteur décide, à 42 ans, de renouer avec sa passion d’enfance : la boxe. Cependant, ses nombreux passages sur le ring laissent des séquelles. Le visage qui a charmé les fans encaisse tellement de coups qu’il devient méconnaissable : traits boursouflés, multiples fractures du nez et de la pommette, dents et mâchoire endommagées… Son penchant pour l’alcool n’arrangeant pas les choses, Mickey Rourke en sort plus amoché que jamais et c’est sa carrière d’acteur qui en pâtit davantage. Son caractère difficile et son hygiène déplorable achèvent de le faire désigner « persona non grata » à Hollywood.

Cinq rhinoplasties et plusieurs interventions esthétiques pour Mickey Rourke

Afin de réparer ces nombreux stigmates, l’acteur se tourne vers la chirurgie esthétique.
Afin de se faire reconstruire le nez, un bout d’os a été prélevé sur sa côte, avant d’être greffé sur l’arête nasale. Pour les besoins d’une autre rhinoplastie, il a fallu remodeler la partie cartilagineuse de la cloison nasale à l’aide de tissus provenant du pavillon de l’oreille. Comme les résultats ne sont pas toujours satisfaisants, Mickey doit repasser sous le bistouri pour de multiples chirurgies de correction. Ses nombreux passages sur la table d’opération finissent par le rendre accro à la médecine esthétique, puisqu’il subit également un lifting et plusieurs injections de Toxine botulique.

Un nouveau visage et un retour au sommet

La traversée du désert prend fin lorsque Mickey Rourke décide de mettre un terme à sa carrière de boxeur. Au terme d’un énorme travail sur soi, l’acteur parvient à dompter son attitude provocatrice et irrespectueuse. Regagnant peu à peu la confiance des producteurs, il réinvestit les plateaux de tournage, avec un nouveau visage qui ne fait pas l’unanimité parmi ses fans. Pourtant, ses allures de bad boy et sa carrure imposante collent parfaitement à ses rôles dans Sin City ou dans Les Immortels. Bien aidé par sa « gueule cassée », Il y campe avec beaucoup de réussite des personnages sanguinaires, vindicatifs et impitoyables. La consécration attendra 2009, année où Mickey remporte le golden Globe pour son interprétation poignante dans The Wrestler. Dans ce drame aux allures d’autobiographie, il tient le rôle d’un vieux catcheur dont la gloire est révolue et qui cherche la rédemption. Un clin d’œil explicite à la carrière atypique de l’acteur

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