Effet néfaste de l’âge pour la plupart des hommes, la calvitie ou alopécie androgénique en terme médical est souvent la source d’un mal-être. Les cheveux sont, par contraste, synonyme de jeunesse, de séduction. Si Sanson tirait sa force de ses cheveux, de plus en plus d’homme d’aujourd’hui en tire un élément de confiance.

Il n’y a qu’à voir les forums de discussions sur internet qui lient la calvitie à la vieillesse, au manque de dynamisme, au pouvoir séducteur en berne etc. En clair, pour rester jeune, combattez votre calvitie. La société du regard dans laquelle nous vivons, où le paraître est le premier élément de jugement, la calvitie peut est considérée comme un handicap.

Le blues de la calvitie existe donc bel et bien. La calvitie touche plus de 50 % des hommes à des âges divers. Elle peut apparaître dès 18/20 ans. C’est surtout entre 40 ans et 50 ans que les hommes commencent à perdre leurs cheveux. A 50 ans, on estime que la moitié des hommes sont atteints de calvitie à des degrés divers.

Il est tout à fait normal de perdre entre 50 et 100 cheveux par jour. Lorsqu’on en perd plus, que le cheveu s’affine au niveau des golfes ou au sommet du crâne, c’est que la calvitie est présente.

Il est évident que le mal-être qu’occasionne la chute de cheveux est plus fort chez un jeune homme de 20 ans que chez un quadragénaire. N’empêche que le ressenti est souvent similaire. C’est le capital séduction qui en prend un coup. La plupart des hommes de moins de 40 ans estiment que la calvitie est un handicap pour leur vie sentimental, qu’ils n’intéresseront plus la gent féminine parce que la calvitie vieillit.

Même sur le plan professionnel, la calvitie peut avoir un impact. Il n’est pas rare de lire sur des sites spécialisés ou des forums de discussion que de nombreux hommes estiment qu’elle peut freiner leur carrière professionnelle surtout s’ils occupent des fonctions commerciales en contact direct avec la clientèle.

La calvitie n’est pas une fatalité

La calvitie est un état de fait, biologique parce que lié aux hormones, qu’il convient d’accepter. Ce n’est pas toujours évident et des doutes persistent. Cela est souvent du passéisme, une difficulté à accepter le changement et donc les années qui passent et ses manifestations. Les canons de beauté, à la chevelure parfaite, flottant dans le vent, n’est qu’un cliché vendu par la publicité. La réalité est tout autre, et les crânes dégarnis ou chauves ne sont pas moins appréciés (Zidane, John Malkovitch ou le Prince William en témoigneront !).

Cela dit, pour ceux qui ne veulent se résoudre à l’inéluctable avancée de la calvitie, il existe de nombreux traitements qui retardent ou limitent la chute des cheveux, et qui permettent de regarnir les zones glabres par micro-greffe, entre autres.

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A PROPOS DE L’AUTEUR

Je m’appelle Luise, rédactrice scientifique et spécialiste du domaine de la chirurgie et de la médecine esthétique pour le blog de Medespoir Belgique depuis 10 ans.

Après avoir obtenu un master en communication scientifique, je me suis spécialisée dans la vulgarisation des avancées médicales liées à la chirurgie et à la médecine esthétique.

Grâce à ma rigueur et ma curiosité intellectuelle, je suis capable de traduire des concepts complexes dans ces domaines en informations accessibles et compréhensibles par tous. Mon objectif est d’éclairer au maximum le grand public sur les progrès de la recherche en chirurgie et médecine esthétique.

En parallèle de mes activités de rédaction, j’assure également le suivi éditorial des rubriques dédiées à ces thématiques dans le blog. Je veille à la cohérence des publications et à la qualité rédactionnelle.

Soucieuse du détail, j’apporte une grande minutie dans la relecture et la vérification des faits. Mon souci du fact-checking garantit l’exactitude des informations diffusées.

Attachée à mon rôle pédagogique, j’ai à cœur de transmettre au public une compréhension juste et actualisée des questions scientifiques liées à la chirurgie et à la médecine esthétique.